L’analyse de l’impact des politiques agricoles sur les ressources en eau dans la région de Kébili nous amène à dresser plusieurs conclusions.
Tout d’abord, le modèle de développement agricole a donné la priorité aux objectifs de production et de rentabilité des cultures oasiennes au détriment des objectifs de préservation des ressources en eau en quantité et en qualité. La promotion d’une filière exportatrice en dépit de sa forte empreinte eau, a été une orientation politique qui a généré particulièrement une concurrence et une pression néfastes sur l’eau.
Les contraintes freinant le développement de la filière céréalière, à l’échelle nationale, sont diverses et multiples. En effet, la politique agricole, menée depuis les années 80, est caractérisée par un manque d’orientations et de visions claires pour assurer la durabilité de ces secteurs. Il s’agit plutôt d’un ensemble de diktats qu’exigent les institutions financières étrangères pour pouvoir bénéficier de leurs aides.